Page 39 - Livre électronique du Congrès National de Pneumologie 2018
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LA VILLE ÉCOLOMIQUE, LA METROPOLE DE TUNIS

               Jean C. Laisné - 46 rue de l’église 06 74 99 35 31, 94500 Champigny sur Marne


               Un hectare de terre naturelle conservée à Tunis, c’est un hectare de banquise, de sahel ou d’une île pacifique préservé, où des
               hommes peuvent choisir de continuer à vivre sur leur terre grâce à notre urbanisme responsable.


               La valorisation du foncier routier, pour construire :

                   >  Des  logements, des bureaux ou  des
                       hôtels, pour préserver la terre naturelle,

                   >  Pour créer des parcs et un maraichage en
                       circuit court,
                   >  Pour  lutter  contre  le  dérèglement
                       climatique et la pollution, pour un transport
                       individuel et collectif décarboné
                   >  Pour réindustrainsiler la périphérie

               Les villes périphériques d’aujourd’hui sont construites sur les terres cultivables, d’hier. Les sols les plus riches, les plus
               abondants qui furent le réservoir de nourriture et d’oxygène des habitants des centres ville. Alors pour redonner à la terre son
               sens premier : la culture, il s’agit d’inverser le principe de construction actuel, de bâtir sur le minéral existant, au dessus de la
               chaussée, des voies et des routes, afin de contenir l’artificialisation des sols, pour lutter contre les dérèglements climatiques et
               les pics de pollutions.

               Construire un socle au dessus des routes, comme une deuxième chaussée à 7,00 m du sol, sur lequel s’appuient des bâtiments
               de logements, de bureaux et d‘hôtels. Le projet libère les terres cultivables et utilise les zones de flux (voies routières) pour
               construire en superposition.
               En effet les nuisances tendant à disparaître avec le développement de véhicules électriques sans batterie, les habitations
               peuvent être construites sur ces zones « actives » et ainsi profiter de la vue et de la proximité des espaces naturels. Les réseaux
               passent par les voies, l’eau potable, l’électricité, le gaz, les réseaux EP et EU, le câbles, les transports en commun il semble
               alors si simple de se connecter directement.

               La rue devient une galerie urbaine, ouverte de part et d’autre sur le paysage, sans limite. De sa voiture, ce sont les parcs et
               jardins qui s’offrent à la vue.
               Sur le trottoir ainsi protégé des intempéries, la vision dégagée de toutes constructions, de clôtures, se sont des maraîchers ou
               des squares qui s’offrent à tous. Ainsi la terre vierge peut êtres utilisés pour la culture végétale. Les jardins potagers et jardins
               d’agrément sont les nouveaux espaces publics. « La production d’un maraîchage en circuit court ». Des enfants jusqu’aux
               personnes âgées peuvent se réapproprier les espaces végétales au pied de chez eux. L’espace public devient un enjeu
               écologique. Il crée du lien social et de nouvelles solidarités intergénérationnelles, de la mixité sociale. La mixité est assurée
               grâce à la construction de logements en accessions, intermédiaires et sociaux.

               Regroupée sur un faible territoire, la ville protège la campagne. Elle permet le déplacement minimum, voir le transport en
               commun  ou communautaire (vélo, auto, rickshaw, électrique)  : elle est écologique. L’évolution de  la société va vers  le


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