Page 40 - Livre électronique du Congrès National de Pneumologie 2018
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déplacement propre et le développement de villes réellement environnementales où les transports en carphéries « inter modalité
» peuvent ainsi relier les gares.
Demain la qualité acoustique, la qualité de l’air et le contrôle des courants électromagnétiques grâce aux techniques misent au
point dans le projet redonnent au logement un confort légitime. Sous le bâtiment, les forces d’intervention, les pompiers, le
personnel médical et la police peuvent protéger les citoyens sans être exposés.
Mais c’est surtout un moyen de travailler avec le politique et la haute administration qui peuvent être ainsi moteur dans les
décisions urbaines. Le choix de transformation d’un quartier ou d’intégration est désormais possible, car il n’est pas assujetti
au prix du foncier. Les chaussées sont de propriété publique et il existe les outils réglementaires de découpage horizontal.
Au regard des promoteurs, il est clair que la rentabilité est évidente. Le prix de construction est connu, les principes d’équilibres
financiers simples, donnent des orientations comptables de compensation. Plus simplement le prix du foncier, aujourd’hui
produit très souvent un urbanisme dit de « dent creuse ». Alors que la décision d’urbaniser la périphérie est un enjeu majeur
de la politique. L’économie globale sur l’investissement est de 30%. Le bénéfice résultant de la vente des logements en
accessions est restitué en partie aux services publics pour la construction d’équipements publics « écoles, hôpitaux » ou bien
l’aménagement de réseaux de transport.
Nous devons tout d’abord dire que la ville est notre plus belle réussite. Elle est le
devenir de l’homme pour toutes les raisons qu’il est juste d’exposer. On trouve tout en
ville : son administration, son éducation, son espace culturel religieux et enfin son
logement, pour que chaque citoyen vivant sur le territoire soit demain adressé. Enfin
la ville écolomique doit pouvoir intégrer l’indigent et le nomade.
Un hectare de terre naturelle conservée à Tunis, c’est un hectare de banquise, de
sahel ou d’une île pacifique préservé, où des hommes peuvent choisir de continuer à
vivre sur leur terre grâce à notre urbanisme responsable.
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