Page 114 - Livre électronique du Congrès National de Pneumologie 2018
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P35             CANCER BRONCHIQUE PRIMITIF D’ORIGINE PROFESSIONNELLE: A PROPOS DE CINQ CAS
                                  M. M Hayouni, S. Jedidi, I. Gargouri, S. Aissa, W. Benzarti, A. Abdelghani, A. Garrouche, M. Maoua, M.
                                  Benzarti

                                  SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE


               Introduction :

               Les cancers bronchiques primitifs sont les plus fréquents des cancers professionnels avec de nombreuses étiologies
               ou situations d’exposition pour lesquelles le lien est retenu comme certain chez l’homme. Selon l’institut de santé et
               de sécurité au travail (ISST), il y aurait 100 cas de cancer d’origine professionnelle par an. Pour le cancer bronchique,
               la démarche d’imputabilité est difficile (absence de spécificité, grande latence, méconnaissance des expositions,
               facteurs de confusion).

               Matériel et méthodes :
               Nous rapportons cinq cas de cancer bronchique d’origine professionnelle colligés au service au cours des cinq
               dernières années
               Résultats :

               Il s’agit de cinq hommes dont quatre fumeurs, la moyenne d’âge est de 56 ans, les caractéristiques sont résumées
               dans le tableau suivant :


                   AGE-TABAGISME      PROFESSION          TYPE HISTOLOGIQUE        ORIGINE PROFESSIONNELLE

                51 ans, non-fumeur    Briquetterie        Adénocarcinome           Silice cristalline

                71 ans, 58 P/A        Verrerie            C épidermoïde            Poussière de silice

                50 ans, 20 P/A        Soudeur             C épidermoïde            Fumée de soudage
                56 ans, 30 P/A        Mine de phosphate   C sarcomatoïde           Activité souterraine

                54 ans, 25 P/A        Soudeur             Adénocarcinome           Fumée de soudage


               L’ancienneté moyenne dans le poste a été de 24 ans, les présentations cliniques et les modalités thérapeutiques ne sont pas spécifiques, les
               caractéristiques des différentes expositions sont discutées et détaillées.

               Conclusion :

               Le pneumologue doit être vigilant dans le repérage des expositions professionnelles antérieures devant tout cas
               incident de cancer bronchique du fait des enjeux importants sur le plan médico-légal.
















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