Page 140 - Livre électronique du Congrès National de Pneumologie 2018
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P60 PROFIL ETIOLOGIQUE ET PRISE EN CHARGE DU PNEUMOTHORAX SPONTANE SECONDAIRE
Fezai.N, Aissa.S, Jabli S, Knaz A, Gargouri.I, Garrouche.A, Hayouni.A, Abdelghani.A, Benzarti.M
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE, TUNISIE
Le pneumothorax spontané secondaire (PSS) survient chez des patients ayant une pathologie pulmonaire sous-
jacente. De ce faite, une prise en charge rapide et adéquate est nécessaire.
Méthodes :
Étude rétrospective étalée du janvier 2015 à août 2017.
Résultats :
Le pneumothorax spontané secondaire représente 43,5% des pneumothorax hospitalisés (48 patients parmi les 110
patients inclus). La moyenne d’âge est de 43 ans [20—82 ans]. Tous nos patients étaient de sexe masculin. Le
tabagisme est retrouvé dans 97% des cas avec une consommation moyenne de 49 paquets-années. Le tableau
clinique est dominé par la douleur thoracique, la dyspnée et la toux. La radiographie thoracique a objectivé un
pneumothorax unilatéral total dans 79% des cas (38 patients), partiel 16 % des cas (8 patients) et bilatéral 4,1% des
cas (2 patients). Les principales étiologies retrouvées sont : un emphysème bulleux dans 27 cas (56,1%), des
séquelles de tuberculose dans 3 cas (6,2%), une pneumopathie infiltrante diffuse au stade de fibrose dans un cas. à
la broncho-pneumopathie-chronique-obstructive dans 14 cas (29,1%), abcès pulmonaire (1cas) et au cancer broncho-
pulmonaire dans 2 cas (4,1%). Le traitement est basé sur le repos dans tous les cas, un drainage thoracique d’emblée
dans 87,5% des cas et après échec des exsufflations dans 4,1% cas. La chirurgie a été indiquée d’emblée devant des
pneumothorax récidivants dans 8 cas et après échec du drainage thoracique dans 2 cas. Un talcage médical a été
indiqué chez 8 de nos patients devant des pneumothorax récidivants ou à bascule. L’évolution favorable sans récidive
ultérieure est notée dans 56% des cas, une récidive a été notée dans 27 % des cas.
Conclusion
Le traitement du pneumothorax spontané secondaire reste controversé toutefois un traitement étiologique doit être
démarré dès que possible
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